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La chaudière PELLEMATIC est arrivée !

Publié le par bassia

Le transporteur a déposé le colis.
La "carrosserie" de la chaudière n'a pas été bien protégée par des planches; Elle a été cabossé en  plusieurs points.

Le colis :

Colischaudiere_1

Colis2
Colis3
Colistuyau









Quelques pièces :
le raccord pompier
Bouche_1
les couvercle de vis, la vis rallonge et le fourreau d'entrée
Couvercleles terminaisons de la vis sans fin
Flasquesle moteur de la vis, la rallonge du corps de vis
MoteurRallonge








Tele té de jonction vis/tuyau d'aspiration, le sac d'expulsion
Poche



PS : Désolé pour la présentation mais l'éditeur de blog TYPEPAD que me fournit le Neuf est vraiment rudimentaire .

Publié dans chauffage

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Densité, pouvoir calorifique (PCI) et autres unités

Publié le par bassia

Lorsque j'ai envisagé de changer notre vieille chaudière, il m'a fallu retrouver sa puissance.
Heureusement, mon père avait conservé précieusement la documentation.
Verdict : 32000 Kcal

Et en kWh (unité de puissance utilisée par la plupart des fabricants) , cela fait combien, docteur ?

Réponse : 37 kWh. Voir dans ce tableau pour comparer (en gras les équivalences officielles, en ordinaire, mes règles de Trois).

table de conversion
Plaquette forestière Fioul Granulé Bois buche (20% d'humidité)
Tonne à 25% hum MAP Kg kWh L kWh M3 kg kWh Kcal Stère M3 kg kWh
0,12 1 860
37,21 32000
1 3,7 370 3000
320 1 640
1 300 90 730
4 000 10,8 6901 32432
1 10
0,5 1 5,10
1 3,7 1000 3500 370 1000 4700 1,7 1000 3000

Que retenir : Il faut 2 Kg de granulés là ou on utilisait 1 L de fioul (c'est le Pouvoir Calorifique Inférieur) et 1 m3 de place pour stocker 640 kg de granulés (c'est la densité)

Attention, c'est une approximation; Pour la place de stockage nécessaire, voir la note "construction du silo". Pour la consommation, votre ancienne chaudière n'a  pas le rendement d'un matériel récent.

Avec nos 4000 L de fioul annuel, j'obtiens environ 7 t de granulés soit 11 m3.

J'ai trouve des renseignements (et 1 forum qui mérite votre clic) sur le site de l'ITEBE. Voir également le dossier "bois-énergie" de la revue Forêt Entreprise  n°172 de janvier 2007 (9€50)

Publié dans chauffage

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Quoi de neuf dans la station du Mourtis pour la saison 2006-2007

Publié le par bassia

Aie !!! Je ne m'y suis pas encore rendu  cette année :-((

Mais, j'ai trouvé des infos neige ici !

Pour patienter, voici quelques photos du matériel de damage (de l'hiver dernier. A ce jour, l'enneigement naturel est pratiquement nul à 1400 m) .Photo05_2

Photo12_1 Photo13
  Photo15a

Publié dans ski

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Les options d'une chaudière OKOFEN Pellematic (à granulés)

Publié le par bassia

Avant toute chose, quelle puissance de chauffe est-elle nécessaire ?

L'ancienne chaudière développait  environ 44000 kcal/h. Les nouvelles Pellematic, de 8 kW à 32 kW.
Je me retrouve donc à comparer des choux avec des salades !
Mes discussion avec les professionnels me montrent rapidement que pour obtenir un bon rendement, il faut que la chaudière tourne à plein régime (
comme pour les poeles à bois).

Vu l'isolation de la maison et les matériaux, la puissance équivalente devrait être de { 20 à  25 kW }.

Ensuite, comment alimenter la chaudière en granulés ?

2 solutions sont proposées. Elles dépendent de la proximité du silo. Dans notre cas, la chaudière sera distante de la zone du futur silo ==> alimentation par aspiration sous vide du granulé jusqu'à 20 mètres (la suite a montré que c'était nécessaire ;-) et non par un système de vis sans fin.

Au final, c'est le modèle PES25 qui est choisi soit une chaudière de 25kW  à alimentation automatique par aspiration depuis le silo .

Publié dans chauffage

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Aide au choix d'une chaudière à pellets

Publié le par bassia

Une fois prise la décision de passer à un chauffage par granulé de bois, il nous restait à choisir the chaudière :

Notre choix s'est rapidement porté sur le matériel suivant :

  1. PELLEMATIC d'OKOFEN distribué par Okofen France (tel : 0479650171)
  2. Titelbild HARGASSNER distribué par Mr Laurent Gondry (tel : 0674794797)3477157200427040729
  3. BIOTECH PZ distribué par la société Nature-Energie (tel : 0476307794)

La liste est volontairement réduite. Le but de ce blog est bien de vous éviter un tri fastidieux entre toutes les offres.
(et elles fleurissent ces derniers mois !)

Biotech_kw8_ofen_4c_frei

Les principaux critères ont été :

  • l'ancienneté de la marque dans ce domaine
  • la qualité et la simplicité du matériel
  • la possibilité d'installation par l'intermédiare du plombier "de famille"

Côté prix, le tiercé est différent :

  1. Biotek et Okofen avec une chaudière seule < 9000 €
  2. Hargassner avec une chaudière à 15000 € environ

Publié dans chauffage

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Pourquoi passer au chauffage à granulé de bois (à Pellet et non à plaquette ) ?

Publié le par bassia

Photo04 Il nous faut chauffer une maison ancienne d'environ 200 m2.
L'isolation n'est pas optimale et le climat est assez rude au pied des Pyrénées.

L'ancienne chaudière a de très bon état de service : Une Monarch avec 1 bruleur WEISHAUPT.
Je ne sais pas si cela existe toujours mais, au bout de 30 ans, avec une consommation de 4000 litres de Fuel et une régulation défaillante, il fallait agir.

Chose faite à partir de l'été 2005.
Faute de gaz de ville, notre choix pour alimenter la vingtaine de radiateurs en fonte est vite réduit :
Solaire impossible (pas de chauffage au sol), reste le bois ou le Fuel à nouveau.
Qui est volontaire pour porter les buches 6 mois par an ? Personne, tout le monde est très occupé !

Pour le Fuel, tout est en place. Une grosse cuve bien isolée assure l'autonomie annuelle.  Du moins pour une consommation estimée des chaudières nouvelles générations (de 4000L à 3000L ou 2000L ?)
Pas très écolo comme choix et puis un peu marre d'engraisser les compagnies pétrolières, même françaises.

Je découvre alors le granulé de bois ....

PS :  Il y a un risque de confusion entre le granulé de bois (de la sciure bien sèche et compressée en granulé et de la plaquette forestière (aussi désignée  bois déchiqueté).

Il existe des chaudières polyvalentes qui brulent même des céréales. J'ai abandonné rapidement cette piste car je préfère un matériel dédié et optimisé et je ne me résous pas à bruler de la nourriture !

Publié dans chauffage

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Gérard ONESTA parle de l'ours Pyrénéen

Publié le par bassia

Mr Gérard ONESTA, vice président de parlement Européen, un des rédacteurs de l'excellent journal électronique Le carré d'Europe , nous rappelle combien la communauté aide l'agriculture de montagne Pyrénéenne via les fonds FEADER et FEDER (à condition bien sur de respecter les règles de préservation des espèces.)

L'interview est sur la buvette des alpages

Publié dans ours

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8 questions décomplexées sur la gestion du risque d'avalanche ; Une autre manière d'évaluer le risque d'avalanche ; A qui la faute ?

Publié le par bassia

Avalanches et prises de décision : les raccourcis qui tuent

Date: mar 12 oct 2004 18:29:15 CEST
Auteur:   Alain Duclos

Le thème de cet article a été présenté une première fois par Ian McCammon au colloque ISSW de Penticton (2002, USA). Ian a ensuite écrit un article pour "Avalanche Review" aux USA en 2003. Le texte ci-dessous est le résumé de l' article paru dans "Avalanche News" au Canada au printemps 2004.

Par Ian McCammon, résumé et traduction par Alain Duclos *.

Il y a quelques années, mon copain Steve est mort dans une avalanche. C'était un jour de tempête et le risque d'avalanche était élevé, mais Steve et ses partenaires pensaient qu'en choisissant un itinéraire qu'ils connaissaient bien et en faisant attention, ils resteraient hors de danger. Après tout, ils étaient des randonneurs expérimentés et Steve, le plus à l'aise du groupe, était déjà venu dans le coin moins d'une semaine auparavant.

Au bout de deux heures, ils ont rencontré un autre groupe qui se rendait vers le même col qu'eux, par les pentes les moins raides. Ils ont discuté un peu du risque d'avalanche et sont tombés d'accord pour dire qu'un bon choix d'itinéraire devrait éviter les ennuis. Mais dix minutes plus tard, alors que le groupe de Steve faisait la trace dans une pente peu chargée, ils ont déclenché une avalanche qui a dévalé du dessus. L'avalanche a atteint trois skieurs, en blessant gravement un, et enfouissant complètement Steve. Les témoins de l'autre groupe sont venus les secourir, mais le temps de sortir Steve, il était déjà mort.

Après l'accident, certains ont dit que Steve était mort d'avoir pris des risques insensés ce jour là. Ils pensaient que le groupe avait refusé de voir les signes évidents du danger, et qu'ils avaient voulu forcer le destin en traversant sous un couloir d'avalanches dans de telles conditions. L'explication semblait raisonnable.

Mais ça ne collait pas avec ce que je connaissais de Steve. Quelques semaines auparavant, s'étant rencontrés sur une remontée mécanique, on s'était remémorés nos vieilles aventures de grimpe. Nous avions bien ri en évoquant comment Steve aimait grimper en tête, souvent bien au-dessus des protections. Mais maintenant, les choses avaient changé, disait-il. Il m'avait parlé de sa femme et de sa superbe petite fille de 4 ans, combien le temps de l'imprudence était révolu, et comment celui d'élever une famille avait commencé. Il aimait toujours skier et grimper disait-il, mais maintenant c'était plus pour le plaisir d'être dehors puis de rentrer à la maison, que pour celui de prendre des risques. Quand il est mort, c'était sur un itinéraire classique en terrain connu, fréquenté par des douzaines de randonneurs chaque saison, dans un endroit qu'il croyait sûr.

Aussi triste que soit cette mésaventure, le drame est que de telles histoires se révèlent accident après accident, année après année. Un groupe expérimenté, souvent bien formé au risque d'avalanche, prend la décision cruciale de descendre, traverser ou franchir une pente estimée sûre. A posteriori, il apparaît souvent que le danger était évident avant l'accident. Alors on bataille pour expliquer comment des gens à la fois intelligent et formés au risque d'avalanche ont pu voir le danger, le regarder en face, et se comporter comme s'il n'était pas là.

         
   
Ce jour la, nous bien avons failli etre victimes du syndrome de la vache. Des plaques se declenchaient partout a notre passage. Difficile de respecter les regles de prudence, alors que les trippes reclament de rentrer au plus vite ...


Les pièges de l'inconscient dans les accidents d'avalanches

Comment en arrive-t-on à décréter qu'une pente est sûre alors même que l'on est face à l'évidence quelle ne l'est pas ? Une explication possible est que l'on est trompé par des mécanismes inconscients ou par des règles empiriques qui guident nos décisions dans la vie de tous les jours. De tels mécanismes fonctionnent bien pour gérer des risques quotidiens tels que ceux inhérents à la conduite automobile, à la traversée d'une rue, ou aux relations sociales. Mais, comme nous le verrons, les avalanches sont un danger particulier face auquel ces mécanismes sont inefficaces, voire dangereux. Ils nous mènent à une perception totalement faussée du danger, appelée "piège heuristique" par les spécialistes.

Six mécanismes sont particulièrement connus pour intervenir largement dans la vie quotidienne :

  • L'habitude
  • L'obstination
  • Le désir de séduction
  • L'aura de l'expert
  • Le positionnement social
  • La sensation de rareté

Parce que ces mécanismes marchent si bien, et parce qu'on y a recours presque tout le temps, nous sommes peu préparés à nous méfier d'eux, même quand il s'agit de prendre des décision graves.

Pour étudier l'influence possible de ces 6 mécanismes dans les accidents d'avalanches, j'ai examiné 715 accidents aux Etats Unis entre 1972 et 2003, hors pratique professionnelle. Les données sont issues de plusieurs sources, dont les comptes-rendus publiés par le Colorado Avalanche Information Center (William and armstrong, 1984 ; Logan and Atkins, 1996) et divers sites web.

Evaluation de la prise de décision par les victimes

Pour évaluer approximativement le danger objectif encouru, j'ai calculé un "score d'exposition" à partir de 7 indicateurs de danger d'avalanche facilement reconnaissables :

  • Présence d'un couloir d'avalanche évident.
  • Chute de neige >15 cm et/ou accumulation de neige par le vent dans les dernières 48 heures.
  • Terrain typiquement dangereux.
  • Indice de risque >3 pour le massif.
  • Avalanches déclenchées à proximité au cours de dernières 48 heures.
  • Dégel important
  • Signes évidents d'instabilité (effondrements ou mauvais résultats de tests par exemple)

La distribution des scores d'exposition montre que la plupart des victimes progressaient dans un couloir d'avalanche alors que de nombreux indices signalaient le danger (Figure 1)

         
   
Figure 1. Fréquences des scores d'exposition au risque pour tous les accidents de l'étude, y compris ceux pour lesquels il y avait peu d'informations (N = 715).

A peu près les 3/4 des accidents se sont produits alors qu'il y avait au moins trois indicateurs évidents de danger, conformément à ce qu'avaient déjà signalé plusieurs auteurs (Fesler, 1980 ; Smutek, 1980 ; Jamieson et Geldsetzer, 1996 ; Atkins, 2000 ; Tremper, 2001).

Nous allons voir comment chaque "piège heuristique" a pu influencer ces victimes, et pourquoi ces pièges auraient été difficiles à déjouer. Pour conclure, nous verrons si ces connaissances peuvent faire évoluer l'enseignement sur le risque d'avalanche.

Piège n°1: l'habitude

Par le mécanisme de l'habitude, se sont nos actions passées qui guident notre comportement dans les situations familières. Au lieu de se creuser la tête pour imaginer à chaque fois ce qui est le plus approprié, on se comporte simplement comme on l'a fait auparavant pour une situation similaire. La plupart du temps, ce mécanisme est fiable. Mais quand le danger change alors que la situation reste familière, l'habitude peut devenir un piège.

Apparemment, il y a une tendance chez les groupes les plus entraînés à prendre des décisions plus risquées en terrain familier qu'en terrain nouveau. Une connaissance précise du terrain et des avalanches passées, ou l'effet des skieurs sur la stabilisation, ont certainement contribué à conforter cette tendance. Mais, étant donné le grand nombre d'accidents qui se sont produits en terrain familier, il apparaît que les groupes avaient largement surestimé la stabilité d'une pente connue. En somme, l'habitude semble avoir annulé les bénéfices tirés de l'apprentissage.

Piège n°2: l'obstination

Une fois que l'on a pris une décision initiale à propos de quelque chose, les décisions suivantes sont beaucoup plus faciles à prendre si on reste cohérent avec la première. Ce mécanisme permet de gagner du temps parce que l'on a plus besoin d'examiner toutes les informations pertinentes qui apparaissent au fur et à mesure que les choses avancent. Il suffit de coller à la première décision. La plupart du temps, ce mécanisme est fiable, mais il devient un piège quand notre désir de rester constant supplante l'effet que devrait produire la perception d'informations nouvelles, inhérentes à un danger imminent.

Notre étude montre que les groupes ayant un objectif marqué prenaient plus de risques que ceux moins motivés.
Dans leur livre "Snow Sense", Jill Fredston et Doug Fesler (1994) exposent les dangers du "syndrome de la vache" (le rush pour rentrer à l'abri) et du syndrome du lion (le rush pour accéder à tel sommet ou à telle pente). On imagine les résultats de ces deux comportements, avec une exposition aux avalanches qui va croissante lorsque la détermination à rentrer ou à continuer augmente.

Piège n°3: Le désir de séduction

Le désir de séduction correspond à la tendance à s'engager dans une activité dont on pense qu'elle nous fera remarquer ou accepter par des personnes que l'on aime ou que l'on respecte, ou par des personne dont on aimerait être aimé ou respecté.

Une des formes les plus courantes de ce mécanisme est évidemment la séduction de personnes de l'autre sexe. Pour les hommes, la tentative de séduction se manifestent souvent par des conduites à risques, particulièrement chez l'adolescent et chez le jeune adulte. Plusieurs études ont montré que, dans certaines circonstances, les hommes en présence de femmes se comportent avec plus d'esprit de compétition et d'agressivité, ou s'engagent dans des comportements plus risqués.

De la même façon, notre analyse a montré que les groupes mixtes ayant eu un accident avaient un score d'exposition plus élevé que les autres. Cette différence n'est pas due au fait que les femmes prennent plus de risques que les hommes : sur 1335 personnes impliquées dans des accidents d'avalanches, nous avons montré que les femmes avaient une probabilité plus faible d'être emportées. Il semble que les femmes évitent de participer à des sorties où la probabilité d'accident d'avalanche est forte.

Piège n°4: l'aura de l'expert

Dans de nombreuses des sorties, il y a un leader informel qui, pour diverses raisons, finit par prendre les décisions cruciales pour le groupe. Quelques fois, son ascendant est basé sur de meilleures connaissances ou sur une plus grande expérience de terrain ; d'autres fois il est basé seulement sur le fait d'être plus âgé, d'être un meilleur rider ou d'être plus péremptoire que les autres membres du groupe. De telles situations sont propices à développer l'"aura de l'expert" : le leader dégage une impression positive qui conduit le groupe à lui attribuer des compétences qu'il n'a peut-être pas.

Notre analyse a montré que, pour les groupes étudiés, les sorties avec un leader identifié avaient un score d'exposition bien plus élevé que les autres (des différences apparaissent aussi avec le niveau de compétences du leader). Ceci suggère que l'"aura de l'expert" a joué un rôle dans les décisions menant le groupe à l'accident, surtout pour les groupes nombreux et surtout pour les groupes menés par un leader inexpérimenté. En général, il apparaît que les groupes s'en sortent mieux quand ils utilisent des décisions consensuelles, que quand ils s'appuient sur un leader informel qui manque de compétences.

Piège n°5: le positionnement social

Le positionnement social est le mécanisme qui conduit à prendre plus ou moins de risques en fonction du fait que l'on est regardé ou non, et de la confiance que l'on a en ses propres compétences. En d'autres mots, quand une personne ou un groupe est confiant en ses compétences, il aura tendance à prendre davantage de risques en utilisant son habileté quand d'autres personnes sont là, que s'il n'y avait personne pour l'observer. A l'inverse, quand une personne ou un groupe n'a pas confiance en ses compétences, il aura tendance à prendre moins de risque s'il y a d'autres personnes dans les environs. Un exemple bien connu est la tendance de certains "riders" à s'exhiber juste sous les remontées mécaniques : les bons skieurs skient mieux en prenant plus de risques quand ils ont l'impression d'être regardés.

En comparant les scores d'exposition des groupes ayant rencontré d'autres groupes avant l'accident (211 cas) avec des groupes n'ayant rencontré personne (97 cas), je me suis rendu compte de la chose suivante : les groupes avec peu de connaissances sur les avalanches prennent moins de risques après avoir rencontré d'autres groupes, que des groupes similaires n'ayant rencontré personne. En revanche, les groupes ayant la sensation d'avoir un bon niveau prennent plus de risques après avoir rencontré un autre groupe.
Dans l'accident décrit en introduction, le groupe bien entraîné de Steve avait rencontré un autre groupe avant de s'engager dans cette pente classique, mais qui était alors très chargée de neige fraîche. Peut-être que la présence de l'autre groupe a influencé leur décision à travers le piège du "positionnement social", peut-être que non.

Piège n°6 : la sensation de rareté

Le mécanisme de la rareté est celui qui conduit à attribuer une valeur d'autant plus grande à une opportunité, que l'on risque de la perdre. Les habitués de la "fièvre de la poudre" après les grosses chutes de neige ont vu ce mécanisme en action, avec des prises de risques disproportionnées dans le seul but de faire la première trace.

En comparant les scores d'exposition des groupes ayant rencontré d'autres groupes avant l'accident alors les pentes convoitées sont déjà tracées (180 cas) avec des groupes similaires visant des pentes vierges (31 cas), je me suis rendu compte de la chose suivante : les groupes visant des pentes vierges montraient une tendance nettement plus grande à ignorer des indices évidents de dange.

Il est important de noter que nos décisions induites par le phénomène de rareté sont opposées à ce que dicte la prudence : plus le risque est grand et plus la pente est tentante.

Les conséquences pour la formation aux avalanches


Malgré la part de l'inconscient dans la prise de décision, certains des résultats de notre études doivent être soulignés lors des formations :

  • Il apparaît qu'un enseignement classique sur les avalanches n'a pas conféré aux victimes une probabilité plus faible d'être emportées.
  • Ces formations avalanches classiques n'avaient pas dotées les victimes d'outils efficaces pour la prise de décision.
  • Les pièges de l'inconscient sont très attrayants car ils permettent des prises de décision rapides et faciles, ce qui n'est pas le cas de décisions issues de l'analyse.
  • Enseigner seulement l'influence des facteurs humains ne suffirait probablement pas à réduire le nombre d'accidents d'avalanches.

* Alain Duclos est ingénieur ENITA de formation, puis est devenu Guide de Haute Montagne, pisteur et artificier pour exercer sur le terrain. Il reprendra ses études avec un DEA (structures et dynamiques spatiales) puis une thèse de doctorat de géographie (étude des conditions de départ des avalanches de plaques). Aujourd'hui, il dirige la société ALEA (avalanches : localisation, études et actions), specialisée exclusivement dans le conseil et la formation pour la protection contre les avalanches. N'hésitez pas à le contacter sur son site Web.

Publié dans ski

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Rions un peu tant qu'il en ai encore temps !

Publié le par bassia

Pardon à l'agence REUTERS a qui j'ai pris cet article !

par Laura MacInnis

GENEVE (Reuters) - Les stations de ski des Alpes ont recours à la neige artificielle pour blanchir les pentes, des pâquerettes fleurissent sur les pelouses au pied du Kremlin, des papillons sont signalés au Danemark à moins de dix jours de l'hiver.

Des parcours de golf des pays scandinaves, d'ordinaire pris par le gel, ont rouvert et les agriculteurs craignent que les plantations ne bourgeonnent beaucoup trop tôt et que des gelées ne viennent les détruire dans le courant de l'hiver.

Selon un historien, l'Europe connaît son automne le plus doux depuis 500 ans. Pour certains météorologues, ce n'est là peut-être qu'un phénomène exceptionnel, mais beaucoup soupçonnent qu'il soit lié aux changements climatiques planétaires de plus en plus perceptibles.

En Russie, les températures records atteintes en décembre provoquent une floraison inhabituelle. D'ordinaire enneigée, Moscou a enregistré un pic à 7,7° le 7 décembre, du jamais vu.

"Les Moscovites ont le sourire: ils n'ont pas à porter de chapkas et l'herbe est verte", écrit le quotidien populaire Moskovski Komsomolets, en ajoutant que si les températures continuaient à monter dans les années qui viennent, la Sibérie pourrait devenir le grenier à blé de la planète.

En Finlande, le parcours de golf de Hartola a fermé comme chaque année début novembre en raison de la neige, mais a rouvert grâce à un surprenant dégel.

"Nous fermerons le club lorsque le sol gèlera de nouveau", a déclaré un responsable du parcours.

Selon la revue scientifique Nature de décembre, 2006 a été l'automne le plus doux sur Terre depuis que Christophe Colomb a découvert l'Amérique. Il aura été d'environ deux degrés plus chaud que la moyenne. Cet automne a d'ores et déjà battu les records de douceur des années 1772, 1938 et 2000, rappelle Elena Xoplaki, de l'Université de Berne.

Aux Pays-Bas, l'institut météorologique national KNMI a indiqué que 2006 serait très probablement l'année la plus douce depuis 300 ans, et a clairement établi un lien entre ce record et le réchauffement planétaire dû aux émissions de gaz à effet de serre.

Publié dans coup de gueule

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Acheter EN GROS des granules de bois (appelés aussi PELLETS)

Publié le par bassia

261106_0959_1Nous habitons en région Toulousaine.

Nous cherchions des granulés en quantité, de bonne qualité et pas cher !

Alors, nous nous sommes regroupés, propriétaire de poeles ou de chaudières à granulés de bois situés en Midi-Pyrénées.

Tout a débuté à l'aide du  forum de l'ITEBE. Une dizaine d'utilisateurs et des contacts établis auprès de

- fabricants de granulés :

  • COGRA à Mende (n'assure pas le transport)
  • GRANUD'OC à Castres (81) (ne produit pas encore)
  • SICAA GRA SA SA en Dordogne

- revendeurs

  • CIMAJ à Toulouse (31)
  • FRANCE VENTILATION à Toulouse (31)
  • MINATEL à MIREMONT (31)

Résumé de la situation à  ce jour :

  1. Il est très difficile de trouver du granulé vrac en stock. 
  2. Le camion souffleur est aussi une chose rare et chère.
  3. J'ai obtenu grâce au monsieur qui a effectué la mise en service pour OKOFEN du granulé à 220€/tonne livré en vrac

Notes diverses :

  • Le granulés de bois est souvent désigné par les fabricants de chaudières PELLETS
  • La plupart des chaudières utilisent des granulés de 6 mm de diamètre
  • Les existes de nombreux commentaires sur les blogs qui mettent en garde contre les granulés  bon marche qui viennent des pays à bas coût de main d'oeuvre et qui seraient faits avec du bois  recyclés (palette, etc) ==> risque de présence de ferraille, de bois peint, ...
  • Un des buts de ce mode de chauffage est de dynamiser en France  la filière BOIS-ENERGIE. Pour cela, tout le monde doit jouer le jeu !
  • Le local doit être étanche car le camion souffle les granulés à environ 1 bar. Même s'il est dépoussiéré en sortie d'usine, lors des manutentions, le granulé s'effrite. La poussière est abondante (10 L/t). Elle s'évacue par le second raccord pompier de diamètre 100 mm

 

Publié dans granulés

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